Le Foot Anglais – Episode Tou
Les Carottes sont Kuyt
Tandis que notre L1 chérie fait preuve d’un suspens insoutenable (qui va donc finir à l’exceptionnelle 2ème place ? Qui jouera la fantastique coupe Intertoto ?), le championnat d’Outre-manche vient tout juste de se terminer et couronne cette année les Red Devils de Manchester au terme d’une magnifique saison. Avec 83 buts marqués en 38 matchs, soit une moyenne impressionnante de 2,2 buts par match (punie de mort en Gironde), les diabolos-grenadine ont enfin donné un sens au mot spectacle et en cette période de Festival de Cannes, il serait logique d’attribuer la palme d’or à Cristiano Ronaldo, dont les dribbles interminables et le jeu d’acteur inégalable a ébloui la Premier League.
« Comment cha ? Jude Law ? Meilleur Acteur que moach ? Ce Paneleiro ? »
Cependant, ce sont d’autres Rouges qui auront dans une semaine l’occasion d’être les Rois d’Europe. Menés par Steven Gerrard et Peter Crouch, les Reds de Liverpool retrouvent à nouveau le Milan AC en finale, et comptent bien, après les avoir dégoutés des Kebabs d’Istanbul il y a deux ans, leur passer l’envie de manger grec cette année.
«C’est indéniable, l’Angleterre, c’est un niveau au dessus »
Mais retournons à Manchester et intéressons nous à l’autre club de la ville, souvenez vous, celle qui joue en bleu ciel tapette et qui est plutôt mauvaise (mais est-ce un hasard quand on recrute Antoine Sibierski et qu’on s’intéresse à Olivier Thomert…), Manchester City, l’anté-United à tous les niveaux, incroyable armada inoffensive à domicile (10 buts marqués contre 46 pour les Devils) et qui a terminé péniblement la saison au fond du classement, à seulement 3 points de la relégation. Et bien les Blues possèdent également leur propre Wayne Rooney en la personne de Joey « encore » Barton, l’enfant terrible de City, dont le talent footballistique est indéniable, a (encore) défrayé la chronique ce mois-ci, en tabassant (encore) l’un de ses collègues de Bureau.
Peut-être jaloux de la grosse performance rennaise de Milan Baros deux semaines plus tôt, le jeune anglais a tenu à mettre les points sur les i (en l’occurrence ses poings sur les i de Ousmane Dabo, tout d’abord celui de l’œil puis celui du foie) avant d’être arrêté par Sylvain Distin (sans doute y-avait-il trop de i pour lui). L’incident a eu lieu quelques jours après que Barton ait (encore) imité Polnareff devant les supporters d’Everton, faisant ainsi passer définitivement son postérieur à la postérité.
« Marylaouuuu, Auuu Revoiiir »
Tous les regards se posent maintenant sur le nouveau stade de Wembley, terminé avec 4 ans de retard (l’un des rares domaines où la France peut encore donner des leçons à l’Angleterre), où se déroulera la finale de la Cup qui opposera les Reds de Manchester aux Blues de Chelsea, dont c’est la dernière chance de ne pas réaliser une saison décevante, avec pour seul titre pour le moment la Carling Cup, coupe de la Ligue Anglaise.
Ch-Max.
