mercredi 9 janvier 2008

Leclerc(q): pour un racing à petit prix !

Alors que l’on annonce la signature plus que brulante du Druide comme directeur sportif du Racing, il est bon de se poser quelques questions et de poser quelques réflexions à plat quant à cette arrivée…

Tout d’abord, rappelons que Daniel Leclercq (le grand blond avec un short noir) a remporté à lui seul, l’intégralité de notre « énorme » palmarès lensois, un Championnat de L1 et une coupe de la ligue (Excepté les titres de D2).
Celui-ci avait été poussé vers la sortie par les dirigeants (pour la version officielle) mais aussi et surtout par certains joueurs de l’époque (pour la version officieuse).
Dès lors, le parcours du Druide fut pour le moins à son avantage, avec notamment des passages remarqués en Belgique (où il sauva un club de la Louvière, au plus mal à l’époque, de la relégation) et à Valenciennes avec lequel il commença le renouveau du club (Une fois de plus poussé vers la sortie pour je cite « divergences internes »)

Et pendant ce temps, le Racing, club de son cœur (sic), multiplie les entraineurs et les déceptions sportives en tout genre. Et tout ça, sous les yeux d’un druide, qui, au micro de foot+, n’attend au final qu’une chose : que son portable n’affiche le nom de Gervais Martel.

Aujourd’hui, le Racing Club de Lens est 18ème de L1, deux entraineurs se sont succédés depuis le début de saison, et l’actuel, notre JPP national semble avoir toutes les peines du monde à trouver une solution tactique efficace pour redresser une barre, penchant généreusement vers la L2…


Devant l’impatience croissante du public, Gervais Martel se devait d’agir, et ce de manière concrète. C’est ainsi, après avoir recruté sur le terrain Maoulida et Belhadj (ex stagiaire de 3 millions), nous apprenons récemment le retour de Dany l’embrouille au sein du club.

Cette nouvelle a pour effet de mettre les supporters en ébullition, eux qui souhaitent pour une grande majorité le retour de certaines valeurs qui avaient porté le club tout en haut de l’affiche à la toute fin du siècle dernier. Valeurs dont l’icône est bien entendu le druide, dont l’ombre ne cessait de planer sur Bollaert depuis son départ…

Leclercq à Lens, cela semble désormais être chose faite. Mais à quel poste ? Directeur sportif aux dernières nouvelles, en remplacement de Francis Collado (qui resterait au club).
Le druide ne reviendrait apparemment donc pas sur le terrain, et JPP devrait poursuivre son aventure faite de sang et d’or jusqu’au moins la fin de la saison.

L’arrivée de Daniel Leclercq suscite néanmoins plusieurs interrogations.

  • S’agit-il d’une manœuvre présidentielle pour tempérer le sentiment d’inquiétude qui plane aux dessus des tribunes de Bollaert?
  • S’agit-il d’une décision prise après mure réflexion, sachant que Gervais Martel abat sans doute ainsi son dernier atout avant de se retrouver à la tête d’un navire devenu incontrôlable coulant tranquillement dans les basses sphères de la L2?

D’autant plus que Martel, homme de principe par excellence, n’a pas pour habitude de faire revenir quelqu’un dont il s’est volontairement séparé par le passé.

Alors voilà, le druide est de retour, tout le monde devrait retrouver le sourire. Mais la vérité du terrain n’est pas celle des coulisses, et il vaudrait mieux que l’alchimie prenne, sinon, c’est tout un club, construit par Gervais Martel depuis son arrivée en 1988, qui pourrait s’effondrer, et tout un peuple qui pourrait rapidement déchanter.


Liver.